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Construction du cimetière moderne de Matari
«Conçu dans la vision de donner de la dignité à nos morts»
Le 17 mars 2015, le Secrétaire général de la Commune de Brazzaville, Abraham Ibéla, tirait la sonnette d’alarme sur la cessation imminente des inhumations au cimetière du centre-ville faute d’espace. Un appel de pied du Secrétaire général en direction des autorités nationales afin de prendre en compte cette lancinante question et tout mettre en œuvre pour rendre fonctionnel le cimetière de Matari.
Pour emboiter le pas au Secrétaire général, le Député-Maire de la Commune de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, entouré des techniciens de l’administration municipale, s’est personnellement rendu le mardi 2 juin 2015 au site de Matari pour toucher au plus près l’état d’avancement des travaux d’aménagement du site et aussi voir les écueils qui entravent encore l’exploitation de ce cimetière. Entrepris par Franco Villa Recci Construction, les travaux d’aménagement et de modernisation du cimetière de Matari connaissent une nette avancée tant sur le plan d’assainissement de l’environnement que sur l’architecture des caveaux. Etendu sur une superficie de 2500 hectares, le cimetière de Matari est un cimetière au standard moderne doté des conditions d’assainissement dévolues à une activité d’inhumation, qui viennent couper avec les phénomènes des glissements des terrains connus, il y a quelques années dans le cimetière d’Itatolo. Situé dans le 9ème arrondissement Ndjiri, La durée d’exploitation de ce site est estimée au-delà d’une trentaine d’années. Construit sur un plateau, le cimetière de Matari s’ouvre sur les quartiers Moukondo dans le quatrième arrondissement Moungali et le quartier Kombo dans le 9ème. Deux entrées au site qui connaissent encore quelques problèmes d’aménagement en vue de permettre un accès facile au cimetière. Comme on peut s’en rendre compte, l’accès à Matari demeure à ce jour, l’épineux problème qui retarde la mise en fonctionnement du nouveau cimetière. Une question déjà soumise aux autorités nationales par le Député-Maire de Brazzaville et qui attend d’être solutionnée.
Le litige foncier entre l’Etat et les terriens
La question des droits des terriens a déjà connu un dénouement heureux. C’est dans ce sens que près de 95% des propriétaires fonciers, sont entrés en possession de leurs droits. Et la partie restante est en voie d’être indemnisée. Conçu dans la vision de donner de la dignité à nos morts, le cimetière moderne de Matari attend d’être fonctionnel pour éviter le colmatage des espaces au cimetière du centre-ville déjà fermé aux inhumations.
GM